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Page:Annales du Musée Guimet, tome 21.djvu/486

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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

sente, à venir et passée ^ j’appelle de mes vœux Ashi , qui vient*, longtemps désirée ^ comme perpétuelle compagne, comme bonne compagne ; comme perpétuelle compagne, si indignes que nous soyons d’elle ; 2. apportant avec elle toutes les vertus ^ des eaux, des troupeaux et des plantes ; écrasant la malfaisance des démons et des hommes, qui veulent nuire * à cette maison et au maître de cette maison ; 3(8). [apportant] bonnes libéralités et bonnes faveurs" de celui qui guide et de celui qui suit’", qui viennent longtemps désirées ; de sorte que nous recevions les plus grandes, les plus excellentes, les plus belles faveurs ; 4 (11). pour sacrifice, prière, réjouissance et glorification aux Amesha-Spentas ; pour la prospérité de cette maison, pour l’accroissement de tout le monde du bien ; pour lutter contre tout le monde du mal, « tandis que je chante la sainteté de ceux qui appartiennent au Dieu Sage » ". 5. Vasasca". — Et puisses-tu, ô Ahura Mazda, régner heureusement et comme tu masculin, et le sens littéral est « la création bon-et-bonne », l’adjectif final recevant seul la flexion.

2. haithyâi « étant » ; liavàithyài « devenant », c’est-à-dire à venir ; hùshyàithyâi n’a que l’apparence d’un participe futur (le véritable participe futur serait ’bavishyàitlijâî, cf. persan bâsham) ; c’est en réalité un débris d’aoriste ; traduit man-ic ijahvûnt « qui a été ».

3. Comme déesse de la Fortune (Yt. XVII) : ashim dépend de âfrînâmî, comme ravasca Lvàthremca dans la formule parallèle, VIII, 8, répétée à la fin du Hâ. 4. ràsefitim :je le traduis d’après le persan ra.ç- ;rfa)i ; traduction douteuse ; le pehlvi semble avoir râsh-astishnîh, que le sanscrit traduit cakra-stlniàm « debout sur la roue » ; mais « roue » est ras (cf. zend ratha) et non râsh. FrÂmjî traduit par câlvv, « venir ».

5. dareg^hô-vârethmanem, dér pun kâmak ; peut-être « aux longs désirs ». 6. afrasâoùLaitim, a-fràj-sazislmih, cf. LXII, 6, 46, texte et note 21. 7. baêshazâo, litt. « guérisons, remèdes ». Cf. LX, 4 [LIX, 7]. 8. aresbyantàm, génitif pluriel se rapportant à daêvanàm mashyanàmca. Le sanscrit a achedam kuru, décomposant aresb en a-rish ; le sens ne changera pas : « de sorte qu’ils ne puissent nuire à cette maison... ».

9. adhâo, dahiskn « dons » ; ashayô « faveurs », v. IX, note 8 ; pour la formule finale ashayù erenavantê, cf. ashish erenâvi, ibid. 10. C’est-à-dire qui récompensent la vertu du maître ou la vertu du disciple. — hupaurvâo, pun hû-pêshVi hêrpâtili ; &farko,uakhar’(h {-zzpun akharih ?) hdvishlih : « bupaurvào ; avec précédence, qualité d’A^r/)a< ; aparâo : avec suite, qualité de disciple ». 11. Cité de la Gâtha Ushtavaiti, XLV, 6 b.

12. §§ 5-8 = Yasna VIII, 5-8.