Page:Anonyme - Essai d’une école chrétienne, 1730.djvu/101

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tien ou le sien, un ou deux, fin & rusé, bien ou mal, & non pas, l’ami ancien nest utile, bon nou mauvais, quelqu’un na-t-il besoin ? le mien nou le tien, nou le sien, un nou deux, fin net rusé, bien nou mal, &c.

D. N’y a-t-il point d’exception à ces regles.

R. Il faut excepter ces trois mots on, en, bien, dont il faut prononcer l’n fortement quand ces mots se trouvent avant d’autres mots qui commencent par une voyelle avec lesquels ils ont une liaison étroite, ou un rapport essentiel. Ainsi on doit prononcer, C’est en aimant qu’on adore, un Dieu bien aimable, comme s’il y avoit, c’est en naimant qu’on nadore, un Dieu bien naimable ; mais l’n dans on, en & bien, se prononce foiblement quand ces monosyllabes se trouvent après les mots avec lesquels ils ont plus de rapport : ainsi on prononce, adore-t-on un Dieu, &c. donnez