Page:Anonyme - Essai d’une école chrétienne, 1730.djvu/186

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’une voix claire & ferme, ni trop vîte, ni trop lentement, ni d’un ton trop haut, ni d’une maniere qui ressente l’affectation, mais qui soit naturelle, & d’un ton qui puisse seulement être entendu de tous ceux de la même leçon.

D. De quoi les enfans doivent-ils encore se donner de garde dans la lecture ?

R. C’est 1. de ne couper jamais les mots, quelques longs qu’ils soient, pour en faire deux d’un seul, comme dans ces deux mots, l’un François, l’autre Latin, précipitation, ne pas dire précipi & ensuite tation ; sapientissimus, ne pas dire sapien & ensuite tissimus ; 2. ne pas joindre un mot ou une partie d’un mot au mot ou à une partie du mot suivant.

D. Qu’arrive-t-il quand on n’observe pas ces regles dans la lecture du François ou du Latin ?

R. Cela cause une grande ob-