Page:Anonyme - Essai d’une école chrétienne, 1730.djvu/22

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tout se donner bien de garde de les reprocher à leurs compagnons ou à leurs compagnes, & de se plaindre à leurs peres & à leurs meres de ce qu’on les a corrigés.

D. Que méritent les enfans des Ecoles qui commettent ces fautes ?

R. Ils méritent qu’on leur fasse subir la peine qu’ils ont fait connoître hors de l’Ecole, & qu’ils ont reprochée à leurs compagnons & à leurs compagnes, & dont ils se sont plaints à leurs peres & à leurs meres, qui devroient eux-mêmes les punir d’un procédé aussi déraisonable que celui-là, qui a des suites si fâcheuses, bien loin de les autoriser en cela & de prendre leur parti, ce qui seroit funeste aux enfans.

D. Les enfans après l’Ecole ne peuvent-ils point aller se baigner en été, & paroître nuds en présence des autres enfans ?

R. Non, cela leur est défendu,