Page:Anonyme - Essai d’une école chrétienne, 1730.djvu/462

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votre grace, d’executer ce que vous m’avez inspiré. Oui, je veillerai avec plus de soin sur ma conduite pour ne plus vous offenser, pour reparer mes pechés passés, en pratiquant les vertus qui y sont contraires, & pour faire le bien que vous demandez de moi. Je fuirai ces compagnies qui ont été si fatales à mon innocence. Je serai plus assidu & plus attentif à la priere, plus exact à rentrer tous les jours en moi-même, & à examiner ma conscience. Enfin je ferai un meilleur usage du tems, & je m’acquitterai mieux de mon emploi. Je me soumets de tout mon cœur à votre sainte volonté. J’accepte tout ce qu’il vous plaira de m’envoyer : je ne demande ni la vie, ni la mort, ni la maladie, ni la santé, ni la pauvreté, ni les richesses, mais que votre volonté, ô mon Dieu, soit toujours accomplie en moi.