Page:Anonyme - Essai d’une école chrétienne, 1730.djvu/94

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qui suit l’n le plus bref qu’il est possible : exemple, gagna, ignorance, signer, agneau, se prononcent comme gagnia, igniorance, signier, agniau.

D. Comment appelle-t-on ce g dans ces mots où il est avant l’n ?

R. On le nomme g mouillé.

D. N’y a-t-il point quelque exception ?

R. Oui, comme dans ces mots, Gnomonique, Gnostique : ou le g retient sa prononciation dure.

D. Le g se prononce-t-il à la fin des mots ?

R. Non, le g ne se prononce point à la fin des mots. Exemple, on écrit, sang, rang, long, &c. & on prononce san, ran, lon.

D. Quand il y a deux gg de suite dans quelques mots, faut-il les prononcer tous deux ?

R. Non, on n’en prononce qu’un, on écrit aggrandir, aggraver, aggreger, aggresseur, & on prononce, agrandir, agreger, agra-