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HISTOIRE DU CONTE

(1817) [1] et les frères Grimm (1818) [2]. Sur cette version se fondent les romances ou ballades de Fr. Laun (1818) [3], K. Geib (1828) [4] et G. Pfarrius (1838) [5], dont la dernière a omis la seconde condamnation d’Hildegarde.

À côté de cette version du conte populaire il y a une autre où l’épisode de la première condamnation manque et où les bourreaux sont mis en fuite par l’amie de la reine, qui, cachée dans un arbre, les effraie en les menaçant de la colère de Dieu. Cette version secondaire apparaît pour la première fois en 1837 dans les Rheinlands Sagen, Geschichten und Legenden de A. Reumont [6] et transmigre aussi en Suède [7]. Sous une forme quelque peu changée elle se retrouve encore dans l’œuvre de P.-J. Kiefer (1845) [8].

Ayant ainsi passé en revue les différentes versions que nous connaissons, nous représenterons graphiquement de la façon que voici le classement des cinq branches principales du conte de la femme chaste convoitée Par son beau-frère :

  1. Rheinische Geschichten und Sagen, t. I, pp. 215-217,
  2. Deutsche Sagen, t. II, pp. 102-104 (n° 437).
  3. Voy. Chr. Kuffner, Hesperidenhain der Romantik, t. I P. 176 ss.
  4. Die Volkssagen des Rheinlandes, t. I, pp. 51-59. Geib donna plus tard (en 1836) ce même conte en prose, avec beaucoup d’amplifications de détail, dans son ouvrage intitulé Die Sagen und Geschichien des Rheinlandes, pp. 297-306,
  5. Das Nahethal in Liedern, 2e éd, (1852), pp. 122-149.
  6. Pp. 259-271.
  7. Voy. Folk-Sagor för Gamla och Unga, t. II (1843), pp. 69-75.
  8. Die Sagen des Rheinlandes, pp. 210-218. Il existe de cet ouvrage des traductions françaises et anglaises.