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LANGUE : § 2 — LANGUE DE L’AUTEUR

l’élision de l’e final, il y a en outre ^[1] : Garsire (Garsirius ?) 1198, 2881 ; Macaire (Macarius) 4486, 5844 ; malaide (male-habitus) 6162 ; serorge (sororius) 5983 ^[2]. — Il y a bien aussi quelques cas isolés du cas-sujet employé pour le cas-régime, appuyés par les deux mss. P et M ; mais nous avons cru devoir les regarder comme des fautes de copiste ^[3].

4. Confusion dans la déclinaison des noms à accentuation mobile. Nous avons d’abord à mentionner quelques cas où le cas-régime occupe la place du cas-sujet : le féminin nonain 5918 (devant la césure) ^[4] et les masculins enfant 1052 (devant la césure ; corrigé, d’après M, en enfanz ^[5] = et larron 6210 (: -on) ^[6]. D’autre part, il y a de nombreux exemples de la transformation du casr-égime d’après le cas-sujet. D’abord il y a les mots des yypes Eve-Evain, Otes-Oton. On trouve Eve (demandé

de put aire : -aire 5899, 5907, ne prend pas d’-s ; cf. Li Chev. as devs espees, éd. W. Foerster, p. 383 (rem. au v. 26).

↑ Nous avons cru devoir corriger l’hémistiche v. 2967 : Quant li apostolle ot (P) en Quant l’apostolles ot.
↑ À ces mots on peut ajouter Mille 5791 et 5983 (nous avons corrigé le v. 2777), si c’est avec raison qu’il faut regarder Milles (sans élision 926, 2572, etc.) comme la forme originale du cas-sujet (＜ *Milus).
↑ V. 6059 : dirons desmerez : -ez ; v. 6068 : li baron (la gent) dou rennez : -ez.
↑ Le ms. P donne encore l’hémistiche Nonain est beneoite 5941, que nous avons gardé pour éviter un hiatus douteux (Nonne | est).
↑ Il est possible que l’original ait eu : Adonques fu li enfes au lieu de Adons fu li enfanz.
↑ Nous regardons comme interpolé le v. 2190 suppl. (P), où Milon (: -on) est employé comme cas-sujet. La forme baron 2793 dans le ms. P est probablement dû à un copiste, le ms. M donnant vassal, c’est-à-dire vassaus. Quant à la forme du cas-sujet Sanson (sans -s) 1386, 2517, 2696, 2761, 2775, 2783, 2786, à côté de Sances 1392 (toutes les fois dans le corps d’un hémistiche), elle est sans doute primitive (Sansons) ; Sances est donc formé d’après le type Otes-Oton.

[2] Nous avons cru devoir corriger l’hémistiche v. 2967 : Quant li apostolle ot (P) en Quant l’apostolles ot.

[3] À ces mots on peut ajouter Mille 5791 et 5983 (nous avons corrigé le v. 2777), si c’est avec raison qu’il faut regarder Milles (sans élision 926, 2572, etc.) comme la forme originale du cas-sujet (＜ *Milus).

[4] V. 6059 : dirons desmerez : -ez ; v. 6068 : li baron (la gent) dou rennez : -ez.

[5] Le ms. P donne encore l’hémistiche Nonain est beneoite 5941, que nous avons gardé pour éviter un hiatus douteux (Nonne | est).

[6] Il est possible que l’original ait eu : Adonques fu li enfes au lieu de Adons fu li enfanz.

[7] Nous regardons comme interpolé le v. 2190 suppl. (P), où Milon (: -on) est employé comme cas-sujet. La forme baron 2793 dans le ms. P est probablement dû à un copiste, le ms. M donnant vassal, c’est-à-dire vassaus. Quant à la forme du cas-sujet Sanson (sans -s) 1386, 2517, 2696, 2761, 2775, 2783, 2786, à côté de Sances 1392 (toutes les fois dans le corps d’un hémistiche), elle est sans doute primitive (Sansons) ; Sances est donc formé d’après le type Otes-Oton.

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