Page:Anonyme - Huon de Bordeaux, chanson de geste.djvu/60

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Préface.

de Morgue, sœur de ce roi. F° 289. — Jules César épouse Morgue, et en a deux fils : Saint-Georges et Auberon. F° 290. Les fées viennent les doter à leur naissance. Auberon est condamné à être grand de trois pieds, sans plus. — Amours de Georges avec la fille d’un roi Persan. — Son mariage avec elle. Fo 294. — Auberon au tournoi — Il est vainqueur de tous les chevaliers à la cour du roi Artus. F° 295. — Le géant Orgueilleux enlève Auberon pendant son sommeil ; mais Auberon avait la faculté de se transporter partout où il voulait : il se souhaite donc dans son palais de Monmur et va entretenir Brunehaut de ses malheurs. F° 296. — Brunehaut lui promet qu’il retrouvera son haubert qu’on lui a pris et qu’il sera vengé du géant :

Dedens Bordiaus est hui uns enfes nés,
Fieux est Seuwyn qui tant est renomés,
Chambrelans iest Charlemaingne le ber....
Huelins est li enfes apelés,
Vos acointés sera et vos privés.
Vos hiaubers iert par lui reconfortés
Et li géans honnis et vergondés ;
Amés l’en foy, si ferés que senés.

Auberon consent à devenir l’ami de Huon et à le prendre pour allié. — Le poëte enfin raconte les malheurs du comte Guilemer partant pour un pèlerinage en terre sainte avec sa fille — Ils sont assaillis par une tempête. — L’Orgueilleux en profite pour tuer le comte avec tous ses compagnons ; il ne fait grâce qu’à sa fille, qu’il emmène à Dunostre.

Le petit poëme se termine ainsi :

Pour quant o li le covint demourer,
Tristre et dolente et plaine de penser,