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ET AUTRES POÉSIES
LII[1]
Monsr du Bridoré
ssés ne[2] me puis merveiller
Qu’aucuns amoureux[3] ont creance
D’estre de ceulx de l’observance,
Mais plus n’y veullent travaillier.
Je di qu’il[4] leur vausist trop mieulx
Plus large regle avoir choisie ;
Car servir jeunes, et puis[5] vieux
Lesser tout, c’est ypocrisie.
Aultre nom leur convient baillier,
C’est appostatz, qui pour doubtance
D’avoir ung pou de penitence
Ont voulu Leauté soillier[6] ;
Assés ne m’en puis [merveillier.]
- ↑ LII. Ce rondeau se trouve aussi deux fois dans le ms. fr. 1719 de la Bibl. nat., fol. 59 vo et 129 vo ; il a été publié dans Charles d’Orléans, II, 190 (voy. plus haut la note 1 du rondeau XLIV).
- ↑ Ms. fr. 9223 men.
- ↑ Ms. fr. 9223 amours.
- ↑ Ms. fr. 9223 qui.
- ↑ Ms. fr. 1719 (1) apres.
- ↑ Ms. fr. 9223 soillier manque.