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RONDEAUX
CXI
C. Blosset
as ![1] je fois dueil, quant je suis a par moy,
Et de le faire suis tenu, par ma foy,
Car je congnois ma fortune si grande
Qu’il[2] n’est heure qu’a ma mort je ne tande,
Pour meptre fin en griefz maulx que reçoy.
— Combien me fauldroit il de temps
Pour bien vous raconter mes plains ?
— Par Dieu, ma dame, cent mil ans,
Ou quatre vings tout pour le mains.
Par droibt souhet ainsi faire le doy ;
Et sur le Dieu seullement que je croy,
Ma maistresse, se par vous ne m’amande,
J’auray de brief ce que devant demande,
Pour me vangier du maleur que me voy :
Las ! je fois [dueil, quant je suis a par moy.]
CXII
C. Blosset
n actendant de noz maulx garison
Et delivrance de l’oscure prison