avait à faire, et mourut de quelques paroles dures de Louis XI[1] ». Ces poésies ont dû être toutes composées dans la seconde période de sa vie, alors qu’il « avait à jamais renoncé à ses entreprises politiques pour se vouer entièrement à la poésie, aux arts, à tous les charmes d’une vie paisible, embellie par l’étude»[2].
Orvilier (Monseigneur d’). — Il nous faut descendre jusqu’au xvie siècle pour trouver mention de ce nom, qui est évidemment un nom de terre : un François de la Viefville, seigneur d’Orvilliers, mari d’Anne de Hallwin avant 1542[3], est peut-être un descendant du poète du xve siècle, auteur d’un unique rondeau (no xxiv, p. 21).
Robertet. — Jean Robertet, bailli d’Usson, père de François et de Florimond Robertet, secrétaire durant sa vie de trois rois de France[4] et de trois ducs de Bourbon, « fit comme poète les délices de la cour du duc de Bourbon, Jean II[5] ». La plupart de ses poésies, latines et françaises, parmi lesquelles on peut remarquer une traduction des Triomphes de Pétrarque[6], sont conservées dans trois manuscrits de la Bibliothèque nationale[7]. Il est aussi l’auteur d’une bergerette (no lxiii,
- ↑ G. Paris, La poésie française au quinzième siècle (Leçon d’ouverture faite au Collège de France, le 9 décembre 1885), p. 14.
- ↑ A. Champollion-Figeac, Louis et Charles ducs d’Orléans (1844), t. I, p. 352.
- ↑ P. Anselme, t. III, p. 914 ; voy. aussi t. VIII, p. 479.
- ↑ Il est qualifié pour la première fois d’élu du roi en l’élection de Clermont en 1467 et de secrétaire du roi en 1470 (Bibl. nat., Pièces orig., dossier Robertet).
- ↑ Bibl. de l’école des chartes, t. VIII (1846), p. 69.
- ↑ Bibl. nat., ms. fr. 1717, fol. 85.
- ↑ Mss. fr. 1716, 1717 et 1721.