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ET AUTRES POÉSIES
XXIV[1]
Monsr d’Orvilier
ul ne me doibt de ce blasmer,
Se de mon pouoir vueil amer
Celle ou est ma plaisance[2] assise,
Quant[3] chacun jour Desir atise
Le feu qu’Amours veult alumer.
Elle fait mon cueur entamer :
Pour tant la vueil dame clamer.
Ma voulenté s’i est submise :
Nul ne me [doibt de ce blasmer,
Se de mon pouoir vueil amer
Celle ou est ma plaisance assise.]
C’est mon bien de l’ouïr nommer,
C’est ma doulceur sans nul amer,
C’est ma liesse plus[4] requise,
C’est la clef[5] de mon entreprise,
Pour tout mon vouloir conformer :
Nul ne me [doibt de ce blasmer,
Se de mon pouoir vueil amer
Celle ou est ma plaisance assise,
Quant chacun jour Desir atise
Le feu qu’Amours veult alumer.]