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de Milord Céton.

CHAPITRE VII.

Qui ne contient rien de nouveau.


Le génie qui s’étoit absenté pour quelques affaires qui l’avoient appellé dans un autre monde, entra un jour dans l’appartement de Monime. Ses femmes se retirèrent, & nous restâmes seuls avec lui. Ah ! mon cher Zachiel, lui dit-elle, votre absence m’a parue longue : croyez-vous qu’on puisse s’amuser sans vous dans un monde où nous n’avons encore rencontré que des fous & des imbécilles ? Ne puis-je donc avoir la satisfaction d’y voir un homme raisonnable ? De grace, avant de quitter cette planette, conduisez-nous vous-même chez quelques personnes de lettres. Le génie y consentit, & nous mena le lendemain chez un homme plein d’esprit, qui nous reçut d’un air fort affable. Il nous conduisit dans un cabinet qui étoit rempli de livres très-bien reliés, j’en pris un, qui avoit pour titre, Abrégé de l’Histoire, avec des notes, où l’on voit le commencement de la splendeur de l’empire. Curieux de le parcourir, je tombai d’abord sur l’origine des sophas & des chaises longues ; la même année les femmes du bon ton avoient