Page:Anthologie néo-romantique, 1910.djvu/18

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
12
ANTHOLOGIE NÉO-ROMANTIQUE

miers numéros du Journal des Lettrés, dans lequel il fît paraître une nouvelle humoristique, L’Expérience sentimentale. Enfin, après avoir collaboré aux Lettres, au Censeur, au Penseur, à la Revue (dans Roman et Vie), aux Poèmes, à la Vie Contemporaine, et à la Revue de Philosophie, il publia Le Fondement psychologique de la morale (Alcan, 1909) et un court travail sur L’Art de persuader, paru dans Le Spectateur de M. René Martin-Guelliot.

Aucun de ses ouvrages poétiques, quoique présenté, n’a été couronné ni mentionné par l’Académie française. Il est vrai que l’auteur s’est toujours abstenu de démarches qu’il aurait regardées, disait-il, « comme humiliantes pour lui et comme injurieuses pour ses juges ».

À l’heure actuelle, notre auteur qui vient de terminer, sous le titre Romantisme et Religion, l’esquisse d’une philosophie du romantisme, poursuit l’achèvement d’un ouvrage de métaphysique, La Vie Innombrable. Ses cartons contiennent, en outre, deux volumes de vers, La Pensée et le Désir, et les Visions profondes, et une fantaisie héroïque, La Légende du Chevalier Noir. Ses recherches philosophiques l’ont contraint d’ajourner une fantaisie satirique, La Cité des Merveilles et un roman historique, L’Echiquier vivant, mœurs du Périgord au xvie siècle. Il travaille également à une seconde série du Rêve d’un métaphysicien et à une Epopée Terrestre dont nous donnons plus loin deux fragments.