Page:Apollinaire - L’Enfer de la Bibliothèque nationale.djvu/189

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


1 volume in-16, broché. Avec 4 figures libres sur bois, dont 3 obscènes, 80 pp. Couverture illustrée non libre, avec ce titre : La Venditrice di Fiori di P. Kock, Roma, 1863, production libre sans intérêt. Le nom P. Kock n’est là que pour attirer l’attention, et il ne s’agit nullement d’une traduction italienne de Paul de Kock. La vogue de Paul de Kock fut si grande en, Italie, que S. S. Léon XIII demanda à Ferdinand Brunetière qui le venait visiter, et cela avant toute bénédiction ou courtoisie oratoire préliminaires : « Et comment va ce bon signor Paôlo dè Koko ?… » Inutile d’ajouter que Paul de Kock (1794-1871) était mort depuis longtemps…


347. — Les amours de deux jolies femmes riches et philosophes, faisant la suite et la fin de la Femme Publique, par Lebrun. Prix : 60 centimes. Bruxelles, J.-A. Joostens, imprimeur-libraire, éditeur, 18, Boulevard de l’Abattoir, 1860.

1 volume in-18, de 94 p., broché, couv. impr. La femme publique ou la vie d’une prostituée de la haute société, tel est le titre de l’ouvrage qui fait suite à celui-là.

Voir aussi 348 et 353.

Il y a à l’Enfer toute une série de ces petites brochures éditées pour le colportage ; ce sont des grivoiseries sans licence, ennuyeuses à lire, mal écrites et sans aucun intérêt, mais au titre prometteur.

Ce Lebrun, si l’on en juge par le nombre des ouvrages de lui auxquels on a fait, bien à tort, les honneurs de l’Enfer, et par le nombre de ceux qui sont annoncés sur les Catalogues imprimés au dos de la couverture, a dû commettre près d’une cinquantaine de sottises de ce genre !


348. — Les amours de deux jolies femmes, riches et philosophes, faisant la suite et la fin de la Femme Publique, par Lebrun. Prix : 60 centimes. — Bruxelles, J.-A. Joostens, imprimeur-libraire-éditeur, 18, Boulevard de l’Abattoir, 1860.

Double du 347.