Page:Apollinaire - Le Flâneur des deux rives.djvu/108

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Ce musée napoléonien est peu connu. Il contient des choses intéressantes et précieuses réunies par ce gamin. Des libraires, des antiquaires, des amateurs, séduits par l’initiative de cet enfant, augmentent par des dons les richesses du musée imprévu. Les abonnés étaient nombreux, m’a-t-on dit, et le journal paraissait en général très régulièrement. Il se vendait à raison de dix centimes le numéro.

J’ai sous les yeux un exemplaire de ce journal singulier. Pour article de tête, la Suite d’une Vie de Napoléon, par G. Ducoudray, s’étend sur une colonne et demie. Après quoi, la rubrique le Musée contient d’importants renseignements.

« Le musée est rouvert. Personne ne le reconnaîtrait. De grands changements se sont produits. Nombreux dons enrichissant le musée parmi lesquels ceux de MM. Thiébaut et Mattei. »

Un conte d’Alphonse Daudet en feuilleton anime d’une façon fort littéraire le Journal du Musée et ce qui reste de place est consacré à l’esprit et à la fantaisie. Voici quelques devinettes.