Page:Apollinaire - Le Flâneur des deux rives.djvu/77

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Somme toute, il se confinait sur la rive droite, ou plus exactement sur les boulevards où il avait des habitudes.

Ce fut un événement le jour où, Dieu sait à la suite de quelle discussion littéraire, il abandonna le Kalisaya, où il s’était lié avec Oscar Wilde, pour adopter le Bols situé en face.

On voyait encore La Jeunesse au Cardinal, où il avait un dépôt d’antiquités, à l’office.

L’apéritif du soir au Napolitain était devenu classique. On l’y retrouvait chaque soir ; trois jours avant sa mort il y était encore.

Il allait aussi au Vetzel, au Tourtel, au Grand Café, mais de façon moins régulière.

Soiriste au Journal, où il était encore chargé des nécrologies littéraires, de l’Académie. Il y avait fait l’intérim de la critique théâtrale après la mort de Catulle Mendès.

Après les Nuits et les Ennuis, il eut encore un certain succès avec l’Imitation de notre maître Napoléon, dans une note qui convenait à cette époque où le sno-