Page:Apollinaire - Les Mamelles de Tirésias, 1918.djvu/36

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Pardonnez-moi mes amis ma troupe

Pardonnez-moi cher Public
De vous avoir parlé un peu longuement
Il y a si longtemps que je m’étais retrouvé parmi vous

Mais il y a encore là-bas un brasier
Où l’on abat des étoiles toutes fumantes
Et ceux qui les rallument vous demandent
De vous hausser jusqu’à ces flammes sublimes
Et de flamber aussi

Ô public
Soyez la torche inextinguible du feu nouveau