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LES ONZE MILLE VERGES

— C’est bien, dit sèchement Mony, vous venez de Yokohama et vous avez trafiqué honteusement, en vrai maquereau, de votre maîtresse, une Japonaise nommée Kilyému. Tante, espion, maquereau et détrousseur de cadavres, vous êtes complet. Qu’on prépare le poteau et vous, soldats, enculez-le… vous n’avez pas tous les jours une pareille occasion.

On mit nu le bel Egon. C’était un garçon d’une beauté admirable et ses seins étaient arrondis comme ceux d’un hermaphrodite. À l’aspect de ces charmes, les soldats sortirent leurs vits concupiscents.

Cornabœux fut touché, les larmes aux yeux il demanda à son maître d’épargner Egon, mais Mony fut inflexible et ne permit à son ordonnance que de se faire sucer le vit par le charmant éphèbe qui, le cul tendu, reçut, à tour de rôle, dans son anus dilaté, les bittes rayonnantes des soldats qui, en bonnes brutes, chantaient des hymnes religieuses en se félicitant de leur capture.

L’espion, après qu’il eût reçu la troisième décharge commença à jouir furieusement et