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LES ONZE MILLE VERGES


son jupon et pissa copieusement, puis, pour souffler les dernières gouttes qui restaient dans les poils, elle lâcha un petit pet tendre et discret qui excita considérablement Mony.

« Chie-moi dans les mains, chie-moi dans les mains, » s’écria-t-il. Elle sourit, il se mit derrière elle, tandis qu’elle baissait un peu le cul et commençait à faire des efforts. Elle avait un petit pantalon de batiste transparente au travers duquel on apercevait ses belles cuisses nerveuses. Des bas noirs à jour lui montaient au-dessus du genou et moulaient deux merveilleux mollets d’un galbe incomparable, ni trop gros ni trop maigres. Le cul ressortait dans cette position, admirablement encadré par la fente du pantalon. Mony regardait attentivement les deux fesses brunes et roses, duvetées, animées par un sang généreux. Il aperçevait le bas de l’épine dorsale un peu saillante, et en dessous, la raie culière commençait. D’abord large, puis s’étrécissant et devenant profonde au fur et à mesure que l’épaisseur des fesses augmentait ; on arrivait ainsi jusqu’au troufignon brun et rond, tout