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LES ONZE MILLE VERGES


dépossédée de son bien, ouvrit un tiroir et en tira un martinet fait de lanières de cuir. Elle commença à taper sur le cul de Culculine dont les bonds devinrent encore plus passionnés. Alexine, excitée par le spectacle, tapait dur et ferme. Les coups pleuvaient sur le superbe postérieur. Mony, penchant un peu la tête de côté, voyait dans une glace qui faisait vis-à-vis, le gros cul de Culculine monter et s’abaisser. À la montée les fesses s’entrouvraient et la rosette apparaissait un instant pour disparaître à la descente quand les belles fesses joufflues se serraient. En dessous les lèvres poilues et distendues du con engloutissaient la pine énorme qui pendant la montée apparaissait presqu’entière et mouillée. Les coups d’Alexine eurent bientôt rougi complètement le pauvre cul qui maintenant tressaillait de volupté. Bientôt un coup laissa une marque saignante. Toutes les deux, celle qui tapait et celle qu’on fouettait, déliraient comme des bacchantes et semblaient jouir autant l’une que l’autre. Mony lui-même se mit à partager leur fureur et ses ongles labou-