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PRÉFACE.

brégé d’un ou de plusieurs traités d’Apollodore, il n’en est pas moins très-important par le grand nombre de faits qu’il renferme ; faits, dont beaucoup nous sont inconnus d’ailleurs, ce qui le rend absolument nécessaire pour l’intelligence des poètes et l’explication des monumens antiques. Il seroit beaucoup plus utile si l’abréviateur avoit mis plus de soin à faire ses extraits. Nous voyons, en effet, qu’Apollodore avoit sous les yeux les poëtes cycliques et les premiers écrivains en prose, tels que Pbérécydes, Hellanicus, Acusilas, Hécatée de Milet, etc. Il avoit sans doute comparé leurs récits avec ceux des lyriques et des tragiques, et avoit cherché à séparer les traditions les plus vraisemblables de celles qui étoient purement de l’invention des poëtes. C’étoit même le but de son commentaire sur le Catalogue des vaisseaux, qui étoit, suivant les apparences, un traité sur l’origine des différeras peuples de la Grèce. Nous