Page:Apollodore - Bibliothèque (éd. Clavier), vol. 1.djvu/22

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
xvii
PRÉFACE.

quelles il y a plus des deux tiers des mots qui sont ou purement grecs, ou venus du grec par le latin.

Je dois maintenant rendre compte des secours que j’ai eus pour entreprendre ce travail. J’ai fait usage de toutes les éditions qui ont précédé la mienne, et qui ne sont pas très-nombreuses. La première est celle d’Ægius Spoletinus, qui publia à Rome, en 1550, cet auteur, avec une traduction latine et des notes qui annoncent beaucoup d’érudition. Il le publia d’après les manuscrits du Vatican ; mais il s’est souvent permis, suivant la mauvaise coutume de son siècle, de corriger le texte d’Apollodore, d’après ses propres conjectures, ou d’après les anciens scholiastes. Quelques-unes de ces corrections sont nécessaires, mais il auroit été à souhaiter qu’il en eût averti dans ses notes, ce qu’il n’a fait que très-rarement ; cependant son travail est très-estimable, et j’ai été souvent