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Page:Apollodore - Bibliothèque (éd. Clavier), vol. 1.djvu/26

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xxi
PRÉFACE.

en est l’auteur, ne jugea pas à propos de la publier de son vivant. Elle fut imprimée à Paris, en 1605, in-12, par les soins de Rougevalet son neveu, et elle est très-rare. Cette traduction, qui est sans doute l’ouvrage de la jeunesse de Passerat, n’est pas, à beaucoup près, aussi parfaite qu’elle auroit pu l’être s’il y avoit mis tous ses soins. Cependant elle n’a pas laissé de m’être utile, et il a souvent mieux saisi le sens que le traducteur latin.

On sait que Bachet de Méziriac avoit fait un commentaire sur la Bibliothèque d’Apollodore, et il le cite souvent dans ses notes sur les Héroïdes d’Ovide. Ce commentaire, qu’on avoit long-temps cru perdu, étoit, en 1730, entre les mains de l’abbé Sallier, comme on le voit par une de ses lettres à l’abbé Papillon, citée p. 77 de la vie de Bachet de Méziriac, qui fait partie d’un ouvrage intitulé : Éloges de quelques auteurs françois ; Dijon, 1742, in-12. Il paroît qu’il s’est,