Page:Apollodore - Bibliothèque (éd. Clavier), vol. 2.djvu/297

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tranché, si j’avois pu trouver un autre mot à mettre à la place.

70. Suidas (v. Λίσπος) et le schol. d’Aristophanes (Chevaliers, v. 1365) disent que Thésée y laissa une partie de ses fesses, ce qu’Eudoxie (Viol. p. 47), probablement par erreur, dit de Pirithoüs. Virgile, dans son Ænéide (L. vi, v. 617), a suivi une opinion contraire :

Sedet æternumque sedebit
Infelix Theseus.

Il paroît qu’il avoit pris cela de Panyasis, cité par Pausanias (L. x, C. 29), comme l’observe fort bien M. Heyne, dans son Commentaire sur Virgile, et non pas d’Homère, comme il le donne à entendre dans son Commentaire sur Apollodore (p. 433 ou 177 de la nouvelle édition). Ulysse, dans l’endroit que M. Heyne a en vue (Odyssée, L. xi, v. 630), dit qu’il auroit pu voir Thésée et Pirithoüs dans les enfers, s’il n’en avoit pas été empêché par la foule des morts ; mais il ne dit rien de leur supplice. Diodore de Sicile (L. iv, C. 28) et Hygin (Fab. 79) disent que Pirithoüs fut aussi délivré.

71.. Il y avoit à Trœzène, suivant Pausabias, un temple de Diane, dans lequel on voyoit des autels dédiés aux Dieux infernaux, parce qu’on disoit qu Hercules étoit revenu par là des Enfers. Suivant plusieurs auteurs (Denys Périégètes, v. 788, et Eustathe ; Pomponius Mela, L. i, C. 19), il étoit sorti par une caverne qui étoit dans le pays des Mariandy-