Page:Aquin - Explication suivie des quatre Évangiles, Tome 7, 1869.djvu/291

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Seigneur avait fait en chassant du temple ceux qui vendaient des brebis et des bœufs, leur avait paru tellement extraordinaire, qu’ils l’accueillirent avec empressement, encore sous l’impression de sa puissance, qui n’avait pas moins éclaté, en effet, dans cette circonstance, que lorsqu’il rendait la vue aux aveugles et l’ouïe aux sourds. Je suppose d’ailleurs qu’ils furent encore témoins d’autres miracles.




Bède : Mais comment purent-ils être témoins de ces miracles ? parce qu’eux aussi étaient venus à cette fête. Nous voyons ici en figure que lorsque les nations auront été affermies dans la foi par les deux préceptes de la charité, Jésus-Christ, à la fin du monde, retournera dans sa patrie, c’est-à-dire, vers les Juifs. — ORIG. Il est convenable que la Galilée (c’est-à-dire celle qui émigre), vienne célébrer les fêtes à Jérusalem, où est le temple de Dieu, et voir tous les prodiges qu’y opère Jésus, car l’ordre exige que les Galiléens reçoivent le Fils de Dieu qui rient les trouver, sans quoi, ou ils ne l’auraient pas reçu, ou lui-même ne serait pas venu au milieu d’eux s’ils n’avaient été préparés à le recevoir.