Page:Arène - Œuvres, 1884.djvu/158

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pudeur et tant de dentelles ? Ce n’était, certainement, ni chez madame Ouff, ni à Maygremine ! Et ce lit, ce nid d’amour, très-haut sous des rideaux très-bas, et cette clarté sommeillant au plafond, et ces babouches oubliées ?

Évidemment je vivais en plein rêve. Mais, comme le rêve était doux, comme il réalisait tous mes désirs à la fois et qu’il s’embellissait chemin faisant de circonstances fort agréables, je me résignai à rêver ainsi toute la nuit, priant l’aurore et le soleil de me réveiller le plus tard possible.