Page:Arène - La Chèvre d’or.djvu/181

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Le rêve des neuf jours était fini, la réalité allait me reprendre.

Robinson eut peur en trouvant l’empreinte d’un pied nu sur le sable de son île, qu’il croyait déserte. J’éprouvai, ce jour-là, une émotion aussi désagréable ; car, sorti pour faire un tour de promenade, la première personne que je rencontrai, ce fut Galfar, tout de neuf vêtu, la barbe taillée, ainsi que patron Ruf me l’avait décrit, mais toujours suivi de son chien, et son éternel fusil sur l’épaule.

Je dois constater toutefois que, l’ayant salué, M. Galfar daigna me rendre mon salut.