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LA CHÈVRE D’OR


XLII

« gueito ! »


Ma clef à la main, pourquoi l’avoir gardée ? je traverse précipitamment la placette toute noire, sans un fanal ; j’enfile des voûtes, des ruelles, une manière d’escalier taillé en zigzag dans la pierre vive ; je franchis la poterne à mâchicoulis où se balancent, au gré d’un perpétuel courant d’air, d’énormes touffes de capillaires ; et me voici embusqué, bien dans l’ombre, précisément devant la pierre que mon imprudente escalade a fait s’ébouler l’autre jour.