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IX

au fou !… au fou !…

Qu’est-ce que l’amour ?

On le savait il y a quelque mille ans. L’amour devait être alors, dans l’idée des hommes, une chose aussi agréable que la fraise des bois, bien qu’autrement parfumée. Le monde était un peu sauvage , on n’accommodait point encore les fraises au vinaigre, et le progrès des siècles ne nous avait pas enseigné comment, du plus doux de nos plaisirs, nous pourrions faire la plus cruelle de nos souffrances.

L’amour de ce temps-là était aussi simple que le costume, un peu trop simple, en vérité. Personne n’avait imaginé d’ajouter à un sentiment aussi parfaitement agréable dans sa naïveté, ses lubies personnelles en guise d’ornements, pas plus que d’agrémenter la primitive feuille de figuier de ces mille et mille brimborions de toutes formes, de toutes couleurs, qui la dénaturent si bien et vous plaisent tant, belle lectrice !

Maintenant, remonter sans la Bible et par la seule