Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 3.djvu/348

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élevée devant la chapelle du collége de la Trinité à Cambridge, œuvre de Roubilliac, qui ne soit un hommage personnel ; on la doit, en effet, à l’admiration profonde du docteur Robert Smith, auteur d’un Traité d’optique, pour celui qui l’avait dirigé dans la carrière. Sur le piédestal de cette statue on lit cette inscription :

qui genus humanum ingenio superavit.

Disons-le hautement, puisque c’est la vérité, les honneurs qu’on eût prodigués sans réserve à un homme de mer s’emparant des galions espagnols ou incendiant une capitale étrangère, ne furent accordés qu’avec la plus grande parcimonie à celui dont le nom survivra aux plus grandes réputations politiques et militaires du monde entier.

Les ouvrages qui donnent à Newton le premier rang parmi les hommes de génie voués aux progrès des connaissances humaines, sont relatifs à l’astronomie à l’optique et aux mathématiques. Voici les titres de ces oeuvres immortelles avec les dates de leurs publications

1687. – Philosophiœ naturalis principia mathematica, auctore Is. Newton, Trinit. coll. cantab. socio, Matheseos professore Lucasiano, et Societatis regalis sodali. – Une traduction en français de ce Traité, le plus important de Newton, a été donné en 1756, par le marquis du Châtelet, et elle est suivie d’un commentaire dû à Clairaut. – Voltaire en a tiré ses Éléments de la philosophie, publiés en 1738.

1704. – Opticks or a Treatise on the Reflexions,