s’arrachait sous l’action du rasoir. Depuis ce jour, elle a totalement disparu. Les cheveux, les cils, les sourcils et enfin tous les poils du corps tombèrent successivement ; depuis lors, je suis resté entièrement épilé. Pendant l’année 1813, les ongles des mains s’en allaient par écailles ; ceux des pieds n’éprouvèrent aucun changement visible. »
Je trouve, dans les Carias eruditas du père Feyjoó, qu’après la chute de la foudre dans la ville de Santiago, un jeune homme, Juan Francisco Menendez Miranda, près duquel passa le météore, mais sans le blesser en aucune manière, commença à perdre ses cheveux et le poil qui couvrait diverses parties de son corps, de telle manière qu’au bout de quelques jours, on aurait dit qu’il avait été complètement épilé.
M. Quatrefages a rapporté en détail, en 1838, deux cas parfaitement authentiques de pareils effets.
Le 20 juin 1831, un employé du télégraphe de Strasbourg, ayant été frappé de la foudre dans sa guérite, tomba sans connaissance sur le plancher. Le cou, les bras étaient raides et paralysés, ainsi que les membres inférieurs. La paralysie du côté gauche persista jusqu’au lendemain matin.