fait qui mérite aussi de fixer l’attention. Il ne faut pas considérer seulement le nombre total de jours de gelée d’une année ; on doit encore supputer le nombre de jours pendant lesquels il a gelé sans aucune interruption. Alors on doit envisager les hivers sous le point de vue purement météorologique, c’est-à-dire rapprocher au besoin les gelées du mois de décembre d’une année de celles du mois de janvier de l’année suivante. La moyenne du nombre de jours de gelée consécutifs par hiver pour la première moitié de ce siècle est à Paris de On a compté dans les hivers
Lorsqu’on cherche à apprécier l’intensité d’un hiver, il faut avoir bien soin de circonscrire les lieux qui sont le théâtre des faits invoqués : selon la position géographique le froid sévit d’une manière bien différente. En général, la plus basse température s’observe vers les latitudes les plus élevées, mais cette loi souffre bien des exceptions provenant de circonstances accidentelles, de la configuration des lieux, du voisinage des mers ou des montagnes, de l’élévation au-dessus du niveau moyen de l’Océan, des obstacles que rencontrent certains vents, de la présence ou de l’absence de vastes étendues boisées, etc. C’est ce que montre la table suivante où