Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 8.djvu/417

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1852  25 août
1853  23 juillet

Le maximum d’Orange du 9 juillet 1849, de est le plus élevé qu’on ait observé en France. M. d’Hombres-Firmas a obtenu à Alais (Gard), les maxima de température suivants  :

1803    3 août
1812  24 août
1817  en juillet
1818  en août
1820  en août
1821  en juillet
1822  14 et 23 juin

Les tables précédentes montrent dans quelles limites varient d’une année à l’autre les plus fortes chaleurs ressenties en divers lieux. C’est l’intensité des chaleurs qui, jointe à leur durée, caractérise chaque été. Avant l’époque des observations thermométriques il était difficile de comparer les étés les uns aux autres ; cependant les chroniqueurs rapportent des effets calorifiques qui méritent d’être conservés dans l’histoire météorologique de notre globe, pour les confronter avec les faits analogues constatés aux époques plus récentes. Jean-Dominique Cassini a commencé en 1682, au premier étage de l’Observatoire, une série d’observations thermométriques qui fut continuée par ses descendants, sauf quelques interruptions, jusqu’en 1793. Ses registres ont permis à son arrière-petit-fils, Cassini IV, de calculer avec quelque degré de certitude la température des étés à Paris de