Le maximum d’Orange du 9 juillet 1849, de est le plus élevé qu’on ait observé en France. M. d’Hombres-Firmas a obtenu à Alais (Gard), les maxima de température suivants :
Les tables précédentes montrent dans quelles limites varient d’une année à l’autre les plus fortes chaleurs ressenties en divers lieux. C’est l’intensité des chaleurs qui, jointe à leur durée, caractérise chaque été. Avant l’époque des observations thermométriques il était difficile de comparer les étés les uns aux autres ; cependant les chroniqueurs rapportent des effets calorifiques qui méritent d’être conservés dans l’histoire météorologique de notre globe, pour les confronter avec les faits analogues constatés aux époques plus récentes. Jean-Dominique Cassini a commencé en 1682, au premier étage de l’Observatoire, une série d’observations thermométriques qui fut continuée par ses descendants, sauf quelques interruptions, jusqu’en 1793. Ses registres ont permis à son arrière-petit-fils, Cassini IV, de calculer avec quelque degré de certitude la température des étés à Paris de