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DU GLOBE TERRESTRE.

  l’année riche en céréales, excepté en avoine et en maïs. La récolte du vin y manqua totalement, tandis que dans le bas Languedoc on eut abondance de vins et déficit de céréales. (Clos.) En Bourgogne la vendange commença le 16 septembre ; la récolte du vin fut satisfaisante pour la quantité, mais de qualité médiocre. Au centre de la France, d’après Duhamel, les céréales donnèrent une faible récolte ; le vin, la valeur d’une demi-année ; les légumes furent assez abondants et les fruits manquèrent en partie.
1757. Cet été fut remarquable à Paris par une série de chaleurs très-intenses. Messier les a observées avec beaucoup de soin sur un thermomètre à mercure vérifié en 1776 par une commission de l’Académie. Cet instrument était divisé en 85 degrés, depuis le terme de la congélation de l’eau jusqu’à celui de l’ébullition. Voici ses indications réduites en degrés centigrades :
Le 10 juillet
35°.0
Le 11 juillet
35°.3
Le 12 juillet
35°.3
Le 13 juillet
35°.3
Le 14 juillet
37°.7

On observa, d’après le même auteur, 38°.8 le 20 de ce mois au Collège de France. (Connaissance des Temps pour 1810, p. 369.) À Denainvilliers il y eut cette année :

Chaleur forte
29 jours.
Chaleur très-forte
13 jours.
Chaleur extraordinaire
4 jours.

Les plus hautes températures de cette station ont été :

Le 11 juillet
36°.3
Le 12 juillet
34°.4
Le 13 juillet
36°.3
Le 14 juillet
35°.0
Le 17 juillet
31°.3
Le 20 juillet
35°.3

Les maxima de température de cette année furent :

Paris, 14 juillet
37°.7
Denainvilliers, le 11 et le 13
36°.3
Mulhouse, le 14
33°.8