Si l’on place en plein air, dans une nuit calme et sereine, de petites masses d’herbe, de coton, d’édredon ou de toute autre substance filamenteuse, on trouve, après un certain temps, que leur température est de de et même de centigrades au-dessous de la température de l’atmosphère ambiante.
Dans les lieux où la lumière du Soleil ne pénètre pas et d’où l’on découvre une grande étendue du ciel, cette différence entre la température de l’herbe, du coton, etc., et de l’atmosphère commence à se faire sentir vers 3 ou 4 heures de l’après-midi c’est-à-dire dès que la température diminue ; le matin, elle persiste plusieurs heures après le lever du Soleil.
Dans une nuit sereine, l’herbe d’un pré était de centigrades plus froide que l’air ; des nuages survinrent : aussitôt l’herbe se réchauffa de sans que la température de l’atmosphère eût changé.
Un thermomètre en contact avec un flocon de laine