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deuxième ou de la distance moyenne de la planète, en vertu de la troisième loi de Kepler sur l’égalité des rapports des carrés des temps des révolutions de deux planètes et des cubes de leurs distances moyennes.

Il ne reste donc que six éléments à l’aide desquels on peut toujours, par le calcul, assigner la position qu’une planète doit occuper à un instant donné, et par suite la direction suivant laquelle elle sera vue de la Terre.

La mécanique céleste prouve qu’il existe entre ces six éléments deux équations, de telle sorte que si l’on a fait trois observations d’une planète nouvelle en latitude et en longitude, ou, ce qui revient au même, puisque nous avons vu qu’il est facile de passer d’un système de coordonnes à l’autre, en déclinaison et ascension droite, on obtient par l’introduction dans ces deux équations des valeurs observées, six équations qui permettent, selon les règles de l’algèbre, d’obtenir les six éléments de la planète nouvelle et de la déterminer complétement.

Dans les tableaux suivants, qui fournissent les éléments des orbites de toutes les planètes tels que M. Laugier les a donnés dans l’Annuaire du Bureau des Longitudes, les longitudes sont rapportées pour chaque planète à l’équinoxe moyen de l’époque, cet équinoxe étant le zéro à partir duquel elles sont comptées.