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La durée de la révolution serait de 75 838 ans.

XXIV. La comète découverte à Paris par M. Mauvais le 7 juillet 1844 (n° 167 du catalogue), a été observée jusqu’au 10 mars 1845. Elle a été vue de part et d’autre de son périhélie, et M. Plantamour en a calculé avec beaucoup de soin les éléments elliptiques. Il a trouvé une durée de révolution de 100 000 ans.

Nous voici donc arrivés à des comètes qui, après être venues à une distance du Soleil moindre que le rayon de l’orbite terrestre, s’en éloignent à plusieurs milliers de fois ce rayon. Elles sont allées se plonger dans l’espace à des distances plus éloignées de la Terre que les étoiles α du Centaure, α de la Lyre, Sirius, Arcturus, la Chèvre (liv. ix, chap. xxii, t. i, p. 436), et il faudra attendre leur retour pendant des milliers de siècles.


CHAPITRE XVIII

comètes a éléments paraboliques


L’étude détaillée à laquelle nous venons de nous livrer montre qu’il reste un certain nombre de comètes calculées dont les éléments, dans l’état actuel de nos connaissances, sont certainement dissemblables entre eux. Ces éléments, en outre, ne peuvent être regardés que comme paraboliques, c’est-à-dire que les ellipses décrites par la classe des comètes dont nous parlons ont de grands axes paraissant tellement considérables, que nous les considérons comme infinis. Nous réunirons cette classe de comètes dans le tableau suivant :