Page:Archives israelites 13.djvu/137

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num:. gag lepropre ils du dëtmt. tïastprobablnaetde cela maaièrequ ealilsétait inscrit daaaleregistredenaiaaance; etil héràitda tousles biens du frère mort. ll est sans doute probable que cette loi, qui d'ailleurs était en usage avant Ioise, comme on le voit par Phüteiœ de 'lhamar, Gen., xxxvin (Voy. Moré, partie lll, ch. 69), avait pour causes d'autres raisons fort sages. Elle garautissait le sert de la veuve qui, par suite de la position subaltemc que la loi asaignait au gé· néral à la femme en ne lui accordant que des droits fort restreints, ne pouvait prétendre à l’héritage de son mari, et q•in`héritait pm davantage de son père si celui-ci avait un lits qui alors hé- ritaitdu tout. Cette femme, si elle n’avait pas de fils qui pût avoir soin d’elle, aurait été dans une position fort triste; car il ne pou- vait être question d’une dot, rendue à la femme à la mort de son époux, puisque, d'après l’usage existant alors, le mari achetait sa femme qui n’apportait aucun bien de son père. Parle lévirat elle était à couvert, lors méme qu’elle n’avait pas de fils, puisque son bean—frère était tenu de l’épouser sous peine de se voir publi- quement insulté. On peut supposer, par la sympathie que la loi mosaique témoigne en faveur des veuves, que le lévirat avait aussi pour objetle soin et l‘entretien des veuves sans eulîants, et pour but de leur donner en quelque sorte un dédommagement des iu- convénients qui résultaient pour elle, et pour le sexe en général, d'autres dispositions légales. A supposer que l’intérét de la veuve ne fùt pas précisément l’0bjet du législateur, elle était an moins une suite de ses dispositions. On a encore indiqué d`autres raisons à la loi sur le lévirat, mais qu’il fant plutôt considérer comme ses conséquences, puis- qu’elles ne sont pas exprimées dans la Bible, au texte de laqudle q nous avons principalement à nous tenir. Pour abréger, indiquons ici seulement l’un des prétendus motifs qui ale plus de vraisem- blance et que le Talmud semble aussi adopter. Le sol de la terre sainte est considéré dans la Bible comme la propriété de Dieu qui, par amour pour les ancêtres du peuple d’Israël et.par suite des promesses qu’il leur a faites, l‘a donné à ce peuple. Chaque tribu, chaque famille et chaque individu eu; sa part déterminée dans cette aainto propriété nationale; on Digitized ny Google