Page:Archives israelites 13.djvu/145

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xsntuns. ` t39 •qu’eu peut reeo$aaderaux persosneschargécdeca péaiblesein pour çscelaaitlieu le matin,sanstémoius, etdans une pièceéœrtés, est inutile. ld entêtement ne respecte ni la douleur desfamilles, ni la simples convenan- es. Je passe cette triste formalité. luis à Parrivée au cimetière, une épreuve plus cruelle attend le lils qui pavlsaaiàie. Le cercueil, réouvert pour ne autre prescription du culte, est re ché ùgruxvls coups de uuarleaux I Enàagleterre, j`ai assisté aux obsèques d'un coreligiounaire; et la on a le tact et l’humanité de se servir de chevilles en bois pour les bières de sapin et devis pour les cercueils de bois de chêne. A Paris, chaque coup de mar- . hm est un aoup de poignard ~ pour le cœur d‘an Els, d‘uu trka, d'lu ep•ax,etc., ate. i Jene veux pas me récrier contre cette coutume sauvage et cruelle d’obliger luesfants àjeter une pelletée de terresur la tombede leurs parents. Cet usage, nprunté aux temps de barbarie brise le corps et l'1me du patient. Mais on respecte une coutume de la religion qui semble être un dernier devoir à rendre ils mémoire de ceux qui vous ont été chers pendant leur vie. A Or, j'aime mu religion : c‘est celle dans laquelle sont morts mon père et ma ' aire, etdass laquelle je mourrai aussi. Mais je voudrais vivre assez pour vit njuursotrebuw pays remplacerles usetcouhunasdu moyenàge par des aiesplus en harmonie avec notre civilisation. Ainsi, bieu que je reconnaisse que M. Aron, commissaire ordonnateur, ne manque ni de politusé, ni surtout (intelligence, pourquoi arréter le bras d'u¤ lils sur la tombe de sa m&e,ct lui Ètlaafler cnbnent le pour-Guire du fonoyesr et du coder du eliar funèbre T Éslrcepour mieux Palliiger au milieu de su sanglots? Et cela, notez bien, (lurlnoi et mou beau-frère, li. Allegri, l'avions supplié d'avance de régler but, et de m’envoyer la note le jour méme. Pardonnez-moi, Messieurs, cette longue lettre; je vous l'adresse, mo`ns sous Yilpressiou du chagrin que j'éprouve, que parce que j‘aime le culte israélite; tt que fai prouvé, depuis I832, soit dans le comité des Anis du Travail, litduns celui des École: eonsislorialee, que je voudrais, de tout mon cœur, rdrfiudifférence religieuse céder devant de vieux préjugés, et que de sages ürmu, confiées a votre administration tutélaire, fussent le signal d'ua retour Èeëre a la religion denos pères. Recevez, Musieurs, l‘assurance de ma considération distinguée. Signé J. Lan, · Agréé au tribunal de commerce de la Seine. Cette lettre, que son auteur nous a prié de reproduire, ne peut W faire d’autant mieux accueillir le règlement sur les inhuma- Ww, dont le Comité consistorial discute en ce moment le pro- Digitized ny Google