Page:Archives israelites 13.djvu/253

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

nsnatun. If caetllln‘no•p•aéas,nose dépsnttlardetnutceqntl yadeterrestrs en noos, ations élrlersne lsaostlesde h prlire varsle Dteu d’lsrattl‘ ;lf nous ftxut aoû )uad’lsul un senln dhtn npavbtede falre trémlr dans notre srnecette mysè tévüusaa émotion qui jottltt, vive et respectueuse, en prières terventes, sur linda du trône éternel.

Et par spe cette matsonmxnservc toute se sainteté, pour qu’eIle réponde toutes ses bénédictions, tt but que notre vle tout entière soit une vîe d’amom· et de cùité, une vie salive. Rappetes-vous ces paroles de Iérémle : ¢ Ne dites pas : c’est lci la maison de ·Dleu, et elle sutllt pour notre salut ; ce sont das paroles trompeuses; lattes lc blen, tende: une main secourable à la vanne , Ã l’orph•Bn , i l’étranger, soyes tldèles aux lois de la justlce et de la vérité, et alors je demeoreral au mllleu de vous.

Car l'amour du prochain, ne l'oublîez pas. mes frères, c’est le cercle vers laqnsl viennent converger les rayons de notre religion, c’cst le pivot autour ùsquel rirnnent graviter toutes ses lnstructlons. |,’homme appartient à l’hom•e. Une ptété otslve, lnféconde, qui ne fait rlcn pour Yhumanlté, la reügioss mosaïque n’cn aalt rlcn, et elle n’en veut pas!

Soyez unis, mes frères, Faites le bîen, almez-vous les uns les autres,et graves sur ee temple ces parotes qul étalent inscrites autrefois sur le fron- tlpice du temple de Jérusalem : ¢ Que celnl dont le nom décore cette en- ceinte fusse régner au mllleu de vous la charité et l’amour,la paix et la concorde.

Laissez-moi, mes frères, vous remercier encore une fols de tout votre sàle, de tout votre dévouement dans cette œuvre salnte. Vous avez tous bien mérité de votre Dieu et de votre religion : vous avez dépassé notre attente, ct, comme Israel dans le désert, vous avez apporté vos ofl`rande•· pour la maison du Seigneur. En voyant, on se dit avec bonheur : larattl n’est pas encore veuf d’hommes généreux.

Et pourrais-jc. en présence des hommes émlnents dont la France s’honore, en présence des magistrats de cette clté que nous sommes sl heureux; de voir participera cette fete, pourrais-je oubller de parler de leur con- cours sl généreux dans la reconstruction de ce temple. Laissez-mol, Mes- slenrs,en vous remerciant d’avolr hlen voulu assister A cette belle eéré. monte, vous remercier aussl, au nom de ma communauté, de votre appnl sl sympathique dans I‘œ¤vro que nous venons d’accompllr. Ahl sl ce n’étit qu’un appel matériel, qn’un appul d’argent, je n’en parlerais point dant cette chaire sacrés; mais ce que je veux proclamer surtout, c’est cet appui moral donné à une cause qul n’est pas encore gagnée partout, c’est cet exemple de haute tolérance donné aux autres vlllcs, aux autre; Etats. La ville de Paris a toujours Inscrit sur son drapeau cette noble parole : Tolérance rellgleuse. Tout ce qu’elle fait est la réallsstlon de cette pensée qui la guide. Et sl nous rencontrons parfois encore quelques préventlons lnjustea, quelques préjugés qn’il faut pardonner, parce qu’lls neus proviennent d’une antre autre époque; les hommes de bien se consolent, cn veymtqsa làoù llya le plus ds lumières il y a le plus de justice.