Page:Archives israelites 13.djvu/260

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Bl LICIIII , nient demeuré dans le même pays, dans la mème tribu, dans la même ville, dans le même village, ce n’était pas, en cas de · nartde l’un, un devoir du snrvivant, d’accomplirle lévirat avec sa belle-sœur; la disposition lorsque des frères demeurent ensemble n’existant plus, la loi n’était plus exécutoire. Si cette restriction des paroles de l’Ecriture est rejetée par d'autres interprètes comme trop étroites, ils n’en considèrent pas moins ces paroles comme importantes et comme limitant tonte la loi qui suit. Quelques- nnefentendent de la demeure ensemble en Palestine; d'autres dfune demeure commune dans la même tribu; d’autres enlin du · séjour commun dans un même endroit. Ces derniers invoquant entre autres que dans le reste de la loi surle léviratil est suppo- sé que le beau-frère et la belle—sœur se trouvent sous la même ju- ridiction, sous les anciens d’une ville, où celle-là peut se plaindre , de celui-ci s’il ne veut accomplir le lévirat avec elle. En cherchant dans le Talmud pour voir s’il n'a pas lui aussi mis de l'imp0rtan- es en passage qui limite la loi, nous trouverons qu’il est cer- tainement d’accord en cela avec tous les autres commentateurs, bien qu’ici aussi il ne puisse cacher sa préférence pour les expli- cations forcées de l’Écritut•e. ' ll déclare (lili. 17 *•) les paroles en question dans ce sens qu’il hitqne les deus frères aient existé dans le meme temps (ïlhtftv ¤.LI1llJt’tmt l'tJ*I7* ¤ft‘7)Par là il ôte à la loi sa force obligatoire pour B ens où, après le mariage d'un homme, il lui serait né un frère, Qti IG serait pas alorsohligé d’épouser la veuve de son frère pour lui donner un postérité et conserver son nom, et il est tout aus- siütpermisà le veuve de prendre un autre mari, sans attendre que sen beau-frère seit en âge ou tïaceomplir le lévirat avec elle ou de Ben dégager par le ‘halilsa,. comme cela est exigé, quand, à la mont dhson mari, son irèrs ne serait même âgé que d'un jour. Atsntémeandroit ilestdonné une autre explication, qui toute-, foieest contestée. D‘après cette explication, ensemble signitie ayant · nnmeme père, àfesclusioo de oeus qui ont la mème mère,maisdes pins dilfétents. Demeurer ensemble signifierait contr un héritage essaim; (t'Il'It=t:t:L¤•'tt1't*¤) On voit que cette explication se rap- pedte deselle de Redeslob, indiquée plus haut, et semble d'so- esndsvseelle, quoiquedene la pratique il yütunegrssûe dilé- ‘ Digitized ny Google