260 ncmvas · _ è plusieurs israélites de Lyon méme, malgré la défense de plu- sieurs rabbins, et notamment de celui de Lyon, qui, ont déclaré assor(défendue) la viande deces boucheries de concurrence. Tous les moyens de conciliation ayant échoué, Padministration israélite ` de Lyon a pris un arrêté qui exclut les récalcitrants des bienfaits de la communauté et leurs morts du cimetière. Cet arrété ap- prouvé par le préfet, porte que ceux de La Guillotière qui dési- rent enterrer leurs morts sur le cimetière israélite de Lyon paye- ront 475 fr. 65 cent. le mètre carré. • a Le frère du boucher, écrit M. Nordheim, qui s’est enrichi à nos dépens, perd un enfant de l5 jours; il se dit pauvre et de- mande l'enterrement gratuit. Son frère le boucher étant riche, son beau-frère... étant propriétaire, était-ce à la communauté lésée à enterrer cet enfant gratuitement? Le maire de La Guillo- tière n‘aurait-il pas été forcé par la loi de donner un cimetière à sa population israélite de 48 familles Y N’y avait-il pas les cime- tières de Saint-Etienne, de Châlons, où l’0n va pour 2 fr. et où l’on pouvait enterrer cet enfant T Nous avons exposé la plainte et la réponse. Ce qui est arrivé à Lyon adéjè en lieu ailleurs; nous parlons de boucheries en concur- rence avec celles qui sont autorisées par Padministration. En thèse générale, il ne devrait pas y avoir de monopoles à cet égard, mais les besoins du culte sont nombreux et ne peuvent· être satisfaits que par la contribution de tous les fidèles; tout porteà croire que l'absence des pénalités dans la loi organique de 1844, absence qui a seule empêché les consistoires d`interdire les boucheries concurrentes, n’existera pas dans la nouvelle or- ganisation soumise en ce moment au gouvernement. Qu'on n‘objecte pas que c’est un impot sur le pauvre; le pau- vre protite plus que la classe riche des objets que cet impôt doit défrayer. . On a répoqdu avec raison à ceux qui, dans le temps, repro- clraient au clergé son intolérance dans certains convois funèbres o Ne vous adressez pas à lui, ne lui demandes pas ses prières ou · soumettez-vous à ses exigences. Le cas est le méme ici : Voulel- veus qu’il y ait une communauté, contribuez aux frais des insti- tutions qu‘ells fonde. Digitized ny Google
�
