Page:Archives israelites 13.djvu/354

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343 ntmvil décore le nouvel hospice, unevlettre des plus flatteuses et des plus honorables pour l'artiste. A cette lettre était jointe un son- venir du plus grand prix. M. de Rothschild a fait de même à l’égard de M. E. Dorville · auteur dela pièce de vers, vivement applaudie à la cérémonie de l'inauguration, que nous publions dans ce numéro. ·— Le ministre de Pinstruction publique et des cultes vient d’approuver la nomination de M. Eliézer Dacostaccmme ministre olliciant du temple du rit Sephardi à Paris. Nous avons lieu d’es- pérer que l'administration trouvera dans ce jeune Hazan ce qu‘elle cherche depuis longtemps, un digne ministre de la religion. — Sarreguemines est encore sans rabbin, et plus divisé que ja- mais. Un de nos correspondants en accuse le consistoire de Metz, qui selon lui, ne s‘occupe pas assez des communautés de sa circon- scription et il lui oppose celui de Strasbourg qui s’en occupebeau· coup. Nous ne sommes pas en mesure d'apprécier jusqu’à quel point cette accusation est fondée ; tout ce que nous pouvons dire, c’est que "la meilleure transaction pour rétablir la concorde serait de nommer un rabbin, en dehors des deux candidats s’il le faut, malgré notre préférence pour l’un des deux, si l‘on ne peut par-- - yenir à faire comprendre à la majorité des électeurs que de nos jours on ne peut avec fruit exercer le rabbinat sans s‘y être tou- jours voué. ll y a des carrières, quelque honorable qu’on s’y soit montré , qui sont une mauvaise préparation pour l'exercice de celle-ci. _ — Un de nos correspondants, homme aussi éclairé que pieux, relève, un passage de l’article de notre honorable collabora- teur, M. Wogue, dans le dernier numéro, p. 264, et sur lequel nous avons, dans la précipitation , omis de faire nos réserves. Le passage était ainsi conçu: . » Le premier chef de la synagogue, à Barcelone, fulmina le « célèbre interdit contre les études philosophiques , n interdit que l’auteur de l’article essaie de justifier en ajoutant que ces études « meuaçaient d'étouIfer Porthodoxie sous le scepticisme « croissant du libre examen. n [ En lisant ces mots, dit notre correspondant, ne croirait-on pas / ' Digitized ny Google