Page:Archives israelites 13.djvu/362

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356 ancnmts . ' - Boston. Uinanguratiou de notre nouvehe synagogue a eu ` lien vendredi, 26 mars dernier, en présence d‘un nombreux au- ditoire; ou y remarquait, entre autres, le maire de Boston et autres membres de l'administration, et plusieurs ecclésiastiques de notre ville et des localités voisines de différentes dénomina- tions. M. le docteur Morris, J. Raphall, le savant rabbin et éIe—_ quent prédicateur de la congrégation, René Joschuron, à New- York, a dignement présidé à la sainte solennité. La partie de l`édilice, consacrée au culte, peut contenir près de quatre cents personnes; cette partie est construite avec infini- ment de goût et d’élégance; au fond de la synagogue se trouve une vaste salle destinée à servir d’école aux enfants dela con- . grégation, on y enseignera l`hébreu et Yallemand; et au-dessus de l‘écoie est la salle des séances des commàsaires de la commu- nauté. . . I Allemagne. — L'Orient, après plusieurs mois d’interruption, vient de pu- blier le quatrième cahier du tome X11. Nous regretterions vive- ment que ces fréquentes interruptions amenassent la chute d’une publication toujours riche en documents curieux et intéressants. Nous citerons une observation de ce journal qui nou a frappé. A propos de quelques prochaines publications , notamment de la traduction du Aloré par M. Munk, l’Orim¢ dit que les productions littéraires juives seraient plus considérables et plus nombreuses, si la plupart des savants juifs n'étaient pas d’une partialité sou- vent égoïste. » Dans aucune branche de littérature, ditril, il n’y a autant d’arbitraire, autant de dédain des mœurs et des lois littérai- res que dans la littérature juive. Un savant juif se forme dans ses quatre murs, une catégorie de personnes et d'écrits en dehors de laquelle il ne voit rien , tandis qu‘il est du devoir de tout savant hon étranger au bon ton littéraire, de considérer les matières plutôt que les personnes. » Il est certain que tei qui, en France, accueille le moindre petit livre qui paraît de l'autre côté du Rhin (et ce reproche n’est pas particulier aux savants israélites) prête peu d'attention à ce qui paraît en France dans la branche même Digitized by Googlc