Page:Archives israelites 13.djvu/387

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

rsnlurns. 381 bons sentiments de celui qui l’a écrite et de ceux qui 8,y SOIN 3SSOClÉS, €Il mêlllê ÈOIDPS qU’llIl Cllgügêlllûîlt de leur part à pratiquer désormais le bien : Vous rendrez sans doute compte, dans votre recueil mensuel, dela manière donton a célébré dans diverses synagogues, les céré- monies de la Fête des Semaines; daignez, monsieur le rédacteur, consacrer quelques lignes au temple de la maison centrale de Nîmes où 52 malheureux ont invoqué, avec respect et contrition, le Dieu trois fois saint. Oui, monsieur le rédacteur, 52 israélites, dont 19 africains, 2italiens, 1 belge, 7 alsaciens, 2 lyonnais et un parisien, sont détenus dans cette maison, et y suivent autant que faire se peut la religion de leurs pères. Notre excellent aumônier, monsieur le rabbin Halbronn , nous fait entendre très-fréquemment la parole de Dieu ; et deux fois par semaine ordinairement, et à chacune de nos fêtes, il nous réunit à la synagogue pour y adresser nos supplicalions à Celui qui délivre les prisonniers, qui pardonne ou repentir. Tous nous sommes encore sous l`imprcssion profonde que nous avons ressentie en écoutant religieusement les sermons prononcés par notre ami, notre frère, notre bon aumônier, les deux jours de Schebouolh; les dispositions pour prier, l`ellicacité de la prière, l'amour fraternel que nous devons avoir tous les uns pour les au- tres, nous malheureux mrtout, la confiance en Dieu, le retour sincère vers le bien, l’l1istoire de la fète que nous célébrions, les divins commandements, tels ont été les principaux points qu’a. traités avec bonheur, avec âme et charité, monsieur le rabbin Halbronn. Notre position comme détenus est la même que celle de nos codétenus des autres cultes , sauf pourtant les distinctions que nécessitent les cérémonies de notre divine religion, et pour les- l quelles l’udministration est très-tolérante. Nous nous elforçona de nous distinguer pi] nos mœurs, notre conduite et notre ap- plication à nos devoirs, alin de récompenser ainsi notre aumô- nier des soins qu'il nous donne avec tant de sollicitude, et nous O Digilized ny Google