Page:Archives israelites 13.djvu/448

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H2 nunvsrs Colporteurs, 79 Journaliers, 46 ' et surtout les marchands, qui, à eux seuls, sont au nombre de v 218, plus du tiers du nombre total des professions exercées par ces indigents. Nous n’v trouvons ni maçons, ni couvreurs, ni peintres en bâtiments, ni menuisiers ou charpentiers, et seule- ment 2 serruriers, ce qui prouve malheureusement combien les professions dures répugnent encore à nos coreligionnaires in- digents. Enfin, d'une note sur la mortalité dans la population israélite de Paris en général, et sans distinction de classe, il résulte que M se- ··«~· è·è··= [ âëâ EEE; îââïz diminution sensible qui s’explique probablement par les ravages du choléra dans la première de ces deux années; et, chose re- l marquable, tandis que le nombre des enfants morts-nés restait le même dans les deux années, l'année 185l présentait une ré- duction de près de moüié dans la mortalité des femmes (de 82 à 50). Nous avons analysé avec détail ce document intéressant, in- complet encore, et insuffisamment classitié, qui nousapermis de mettre nos lecteurs en contact avec les plaies de la société israé- lite parisienne, et dans la confidence de ses pressante besoins: nous espérons que l’impression qui leur en restera sera éminem- ment favorable au personnel des membres du comité, le sera moins peut-être àl'organisation de cette institution, appelée à rendre dans l'avenir de bien plus grands services encore: nous _ esperons aussi que nos remarques ne seront pas sans intluence sur l’esprit de certaines personnes qui ne coopèrent pas encore à cette œuvre philanthropique. L'un des moyens les pins propres â en rendre les bienfaits ° plus efficaces, nous parait étre la refonte des statuts et des re- glement:. Un antre, également important, serait de combiner le plus possible Faction du comité avec celui desnombreuses sociétés de bienfaisance israélites autorisées à Paris: en s’entendant avec i