Page:Archives israelites 13.djvu/471

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rnmms. 465 intérêts, les luttes et dissensions jciviles, les passions échautïées ont si prodigieusement haché la société, il faut, pour nous servir d’une expression justement célèbre, garder, en matière d’éduca- tion, ce qui nous divise le moins. En[in,quand le culte des intérèts,le souci des choses matérielles menacent d'envahir et de matérialiser la société, quand les esprits ne sont que trop enclins à abandonner les luttes de principes et d'idées pour se précipiter en commun dans Ie dégradant sentier de Yenrichissement à tout prix, n’est-il pas indispensable de nourrir la première jeunesse, avec les fruits d’une littérature désintéressée si l’ou peut ainsi dire, de la guider au moyen de maîtres plus soucieux du beau et du grand que de l’utile; enfin, n’est-ce pas un impérieux devoir pour les esprits véritablement religieux et spiritualistes de ne pas compromettre par d’intempes- · tives hostilités la cause de l’éducation spiritualiste, et des langues que, dans une discussion célèbre, en l852, M. de Lamartine ca-. ractérisait ainsi : On les appelle les langues mortes-, on veut dire lès langues immortelles! . · Is,. Caninv. ENCORE SUI LA PHILOSOPHIE GHZ LES JUIPB. Nous ZVODS l'6çll 611 IDÈIDB ICIDPS les dêtlll l6((l'6S ` ' suivantes, que nous insérons pour clore la discussion. M. Isidore Cahen (car c’ est bien àlui que répond M. Wo- gue en nous répondant) n’a rien à ajouter. A S. Canne. Monsieur le rédacteur, _ ' i Malgré ma répugnance pour la polémique, et surtout pour la polémique prolongée, il m‘est impossible de laisser sans réponse les nouvelles observations qui me concernent dans votre numéro de ce moiss . Digiiized ¤yGOO le S