Page:Archives israelites 13.djvu/488

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

482 _ aucuns La Gazette du Juddtzme, à laquelle nous empruntous ces lignes sur Landau, contient une autre notice sur M. $.-1. Lcevvi, mort A Breslau , le 25 avril dernier; on y lit le passage suivant que les familles opulentes ferontbien de méditer : a Nous lui avons son-

vent entendu dire (au défunt), qu’il ne pouvait pas comprendre

» qu'un israélite ne fût pas bienfaisant (qmgg pmi-; map). Nous · xa avons vu depuis sa mort des lettres qui avaient accompagné ses xs dons charitables. On les dirait rédigées après une lecture immé- n diate de Maïmonides (des Dons aux pauvres, ch. 10); ces lettres s rendaient facile aux malheureux Pacoeptation de ses dons; ce xs n’étaitpas poureux une aumône, mais une espèce d’howorai1·¢s. n Il a voulu, par son testament, être enterré sans cercueil J1l'tJJ IH'! Lllfltttt 'J3, et il a fait deux legs destinés à des distributions charitables le jour anniversaire de sa mort et de celle de sa femme. — La Gazette du Judaïsme contient une notice intéressante sur la synagogue portugaise de Londres et sur le Haham Beleîs qui y remplit les fonctions de Daîan. 0n°y raconte entre autres que, lorsqu’en t832 Beleïs obtint une audiepce du roi Louis-Philippe, il se présenta ayant attaché à sa ceinture son encrier en cuivre et sa plume , selon l'usage oriental. Le roi, voyant briller quelque chose, s’elfraya, craignant une arme. a Non, dit Beleïs d’un tou xa rassurant, Votre Majesté n‘a rien a craindre, c’est mon enœier l n etma plume. n Le roi s’approeha etl‘examina, puis Beleîs ajouta : I » Votre Majesté sait que ce poignard est plus dangereux qu‘un L xa poignard véritable; i ne blesse pas seulementles présents, mais · » aussi les absents et fait souvent des blessures plus profondes. n Le roi sourit et dit : cx Vous avez raison, monsieur le Rabbin. n ‘ Puis il écrivit au ministre des cultes de prendre deux exemplaires de chacim des ouvrages de Beleïs qu’il paya royalement. l` — Une femme partie avec son mari il y a douze ans de Giessen ly glcsse), pour Cincitati (Amérique du Nord), ayant en le malheur , e le perdre, est revenue il y a quelque tempsà Giessen pour re- l cevoir le hatitsa d’un beau·t`rère qui demeure près de cette ville. Maintenant elle retourne en Amérique. · Dira-t—on encore que cette cérémonie n'a rien de contraire à ‘ nos mœurs. V — On écrit de Lemberg (Gallicie), le 18 juin : a La chambre de commerce de la Gallicie vient d’adopter laré- ` solution de supplier le ouvernement d’ordonner que donénavant les israélites seraient agmis à faire partie de la représentation du · corps des commerçants de Lemberg, de laquelle ils ont toujours été exclus. La chambre de commerce désire que cette représenta- tion soit à l’avenir composée de deux directeurs chrétiens et d’un directeur israélite, de huit députés chrétiens et le trois députés israélites. n _ U é Digmzed by